Février 2024
Le mois de février 2024 est marqué par les premières plantations de structures ligneuses à vocation énergétique à Namur !
Une réalisation qui prend place dans le cadre du subside POLLEC (Politique Locale Énergie Climat) initié par la Wallonie.
Depuis le début du mois de février, le territoire communal compte 1.030m de haies à vocation énergétique. Et ce n’est pas fini ! Dans les jours et semaines à venir, de nouvelles plantations vont venir compléter ces premiers tronçons.
À ce jour, sont plantés :
- 420m de haies rue François Lorge à Vedrin
- 230m de haies au Hall omnisport de Temploux
- 380m de haies route de Spy à Temploux
Les prochaines plantations prévues :
- Rue du bas-Daussoulx à Daussoulx : 122m de saules têtards, soit 22 arbres
- Rue Del'Grète à Daussoulx : 125m composés d’une haie simple rang et de 13 saules têtards
- Rue du grand taillis à Belgrade : 130m de haies double rang
- Chemin des Bateliers à Suarlée : 336m de saules têtards, soit 34 arbres
À quoi sert une plantation à vocation énergétique ?
Il s’agit de développer, sur des parcelles communales, des plantations de haies dites agricoles et, d’ici 5 ans, les exploiter par la taille afin de récolter la matière organique végétale qui deviendra par la suite, une source d’énergie utilisable.
Cette taille se fait toujours en hiver, en dehors des périodes de nidification. Le produit de la taille est valorisé et devient ainsi une source d’énergie locale et durable (via des chaudières biomasses) tout en développant un maillage écologique nécessaire à la protection de la biodiversité.
Protection de la biodiversité, amélioration de la qualité des sols : que des bénéfices écosystémiques !
Ce ne sont pas moins de 7 essences qui sont plantées, dont le sorbier, le saule, le charme, le tilleul à petites feuilles…Ces habitats sont très attractifs pour les oiseaux qui recherchent principalement la diversité des haies et des buissons denses, mais également pour la faune qui fréquente les milieux des cultures et des pâturages.
Planter des haies proches des terres agricoles, c’est aussi prendre en considération les agriculteurs & les agricultrices et leurs préoccupations ! La terre arable compose la couche de surface des terres agricoles et cette couche ne se régénère pas. En dessous, c’est de la terre stérile. Il est important de préserver cette terre arable, ce à quoi contribuent ces plantations en luttant contre l’érosion des sols.
Et le bilan CO² dans tout ça ?
Les produits des haies à vocation énergétique (c’est-à-dire, les plaquettes de bois calibrées) ne font que rendre le CO² capté depuis leur plantation ou leur recépage. À l’échelle de quelques années, ce bilan est donc neutre. À l’inverse, les combustibles fossiles émettent, lorsqu’ils sont brûlés, du CO² captif depuis des temps immémoriaux.
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